Habitats

L’Écologie est la science qui étudie les rapports entre les êtres vivants et le milieu qu’ils occupent. Ce terme basé sur le grec οἶκος (demeure) et λογία (étude) a été fondé par E.Haeckel en 1866. Les différentes échelles du vivant méritent d’être examinées dans le cadre de cette science. On précisera dans cette hiérarchie du vivant les notions de colonies, sociétés ou populations. Les habitats des êtres vivants sont appelés écosystèmes. On y distingue la composante vivante ou biocénose et la composante physique et chimique, inerte ou biotope. L’ensemble des écosystèmes forment la Biosphère. Les écosystèmes concernent les milieux naturels caractérisés par les paramètres physico-chimiques (notamment la lumière, la température, l’humidité) associés aux êtres vivants qui les habitent ainsi que toutes les relations qui opèrent entre milieux et êtres vivants ou entre les êtres vivants entre eux. La productivité des écosystèmes corresponds à une certaine masse d’êtres vivants ou Biomasse.

Habitats marins

BIOS ••• Biosphère

Dans la Biosphère, l’oxygène est dissous dans l’Hydrosphère ou présent dans l’atmosphère, voire absent dans le cas de la Biosphère anoxique, l’eau est en quantité variable, exceptionnellement absente, la lumière généralement d’origine solaire est présente en surface, mais variable dans le cas de la Biosphère photique, absente dans celui de la Biosphère aphotique (eaux profondes, habitats souterrains).

BIOSPHÈRE photique

La lumière est naturellement d’origine solaire, fondamentale pour la réalisation de la Photosynthèse. Généralement une végétation photosynthétique se développe ; ce sont les producteurs primaires.

Hydrosphère et habitats aquatiques ou humides

L’oxygène est dissous dans l’eau qui est omniprésente mais pouvant varier. La végétation photosynthétique est planctonique ou fixée, régulièrement composée par des Algues. La lumière solaire est variable, absente en profondeur (aphotique).

  • Eaux salées – Généralement marine, l’eau est salée riche en NaCl, omniprésente mais pouvant varier. Si la végétation est souvent dominée par les Algues on peut y trouver des Angiospermes adaptés. → Habitats marins
    • Eaux thalasséennes (marées) – La présence de l’eau varie sur l’estran en fonction des marées. Les Algues sont abondantes sur l’estran, les Angiospermes adaptés y sont très rares. La lumière solaire est variable, absente en profondeur (aphotique).
    • Eaux téthysiennes (méditerranéennes) – Il n’y a pas de marées significatives, mais un estran peut toutefois exister localement sur des zones littorales avec une très faible pente. Les algues varient selon la profondeur de l’eau et des Angiospermes adaptés, forment des herbiers marins à faible profondeur. La lumière solaire variable, baisse avec la profondeur jusqu’à absente (aphotique plus ou moins en profondeur selon la transparence de l’eau).
    • Eaux asphaltitiennes (mers mortes continentales…) – L’oxygène est dissous dans l’eau mais on se trouve en situation anoxique dans les substrats évaporitiques. Les eaux tendent à devenir très salées, voire saturées (NaCl), omniprésente, mais souvent soumises à de fortes évaporations. Une végétation photosynthétique est présente mais raréfiée par la salinisation de l’environnement, souvent planctoniques et formées d’Algues adaptées. Le substrat de fond est celui des continents ou des évaporites (sel solide). La lumière solaire est variable, absente en profondeur (aphotique).
    • Mangroves – L’oxygène est dissous dans l’eau, néanmoins une part des êtres vivants dépendent aussi de l’oxygène atmosphérique stratozonique. Les eaux peuvent êtres adoucies par des apports continentaux, la mangrove se trouvant en zone littorale. Algues et Angiospermes, ces derniers arborescents, adaptés. Le susbtrat de fond est généralement fin. La lumière solaire est naturellement variable, atténuée par l’ombre des arbres.
  • Eaux douces – L’oxygène est dissous dans l’eau, mais atmosphérique à l’étiage et dans les habitats temporairement en eau. L’eau est douce et de présence variable, voire temporaire, peu profonde à très prodonde, courante ou stagnante. Les substrats sont continentaux, dont la granulosité est influencée notamment par les courants. Sauf courants forts, et encore, une végétation photosynthétique se développe, planctonique, flottante ou fixée. Ce sont de Algues (souvent microscopiques ou des Charcées), localement des Fougères aquatiques, des hydrophytes et des hélophytes. Les eaux chargées de limons ou particulièrement profondes sont aphotiques.
    • Eaux courantes – L’oxygène est en plus ou moins grande quantité, dissous dans l’eau. La quantité d’eau présente varie dans le temps en fonction des crues, d’écoulement temporaires, voire manque régulièrement pendant une période de l’année laissant des vasques ou des places stagnantes, s’écouler dans le substrat alluvial, disparaître et ressurgir en aval. Le courant peut être très rapide ou nettement plus lent, les eaux lentes étant faiblement mobiles, pour ainsi dire stagnantes. Ces habitats sont régulièrement artificialisés, canalisés (cours d’eau captifs), bordés de substrat artificiel (enrochements, béton). Sauf dans le cas des courants forts ou des eaux très froides, les habitats sont occupés autant par des Angiospermes (hydrophytes et hélophytes) que par des Algues (microscopiques ou Characées), localement par des Fougères aquatiques. La lumière solaire est variable et influencée de manière significative par la présence d’un couvert forestier en bordure (ripisylves, forêts galeries). Si les eaux sont profondes ou troublées par les sédiments, elles deviennent aphotiques.
    • Eaux stagnantes – L’oxygène est dissous dans l’eau lorsqu’elle est présente. Elle est généralement douce et peut varier fortement avec des phénomènes d’exondation des berges (marnage), être temporaires ou laisser un écoulement en zone centrale de l’habitat (eaux courantes hors inondation). Les eaux peuvent être peu profondes à très profondes, notamment dans les lacs, être parcourues de circulations phréatiques ou alimentées par des sources subaquatiques, mobilisées par les vents ou avoir des courants intérieurs en particulier sur les sites de grande dimension. Le substrat est celui du fond, mais il peut être artificialisé, voir artificiel en totalité (bassins). La végétation photosyntétique est fixée, flottante ou planctonique, formé autant par des Angiospermes (hydrophytes et hélophytes) que par des Algues (planctoniques ou Characées), localement formées par des Fougères aquatiques. Les bordures forestières assombrissent l’environnement dont la luminosité est naturellement variable. Selon la turbidité ou la profondeur on passe en zone aphotique.
    • Marécages – L’oxygène est dissous dans l’eau lorsqu’elle est présente, complété d’oxygène atmosphérique. Les eaux généralement douces, varient dans le temps et peuvent disparaître (marais s’asséchant ou drainés, habitats temporairement humides ou restant détrempés ou simplement imbibés) parfois régulièrement pendant une période de l’année. Les eaux sont très peu profondes le plus souvent et influencées par des arrivées phréatiques, traversées de cours d’eau, mobilisés par des flux aquatiques en particulier sur les marais de pente. Le substrat est régulièrement tourbeux ou organique, voire formé par le substratum géologique. La présence d’une végétation photosynthétique fixée caractérise les marais avec des Angiospermes (herbacés plus ou moins grands) structurant les habitats. On y trouve aussi régulièrement des Ptéridophytes, des Champignons et parfois des Gymnospermes adaptés. Algues discrètes. Ce sont des habitats généralement ouverts en ensoleillés, mais pouvant en phase d’atterrissement être envahis d’arbres ou occupés par des forêts (forêts marécageuses). Certains secteurs peuvent ponctuellement être aphotiques.
  • Eaux saumâtres ou mélangées – L’oxygène est dissous dans l’eau lorsqu’elle est présente. Les eaux sont mobiles ou stagnantes, au gré des marées, des arrivées fluviatiles (mélanges) ou saumâtres, auquel cas généralement stagnantes (lagunes). Le substrat est régulièrement limoneux ou vaseux, mais parfois caillouteux ou rocheux. La végétation aquatique est rarement absente (Algues, Angiospermes adaptés). La lumière solaire est variable avec des zones aphotiques en profondeur.
  • Glaciers, banquises, calottes glaciaires et iceberg – L’oxygène se diffuse dans la glace, en particulier en surface avec des tendances anoxiques dans l’épaisseur, la matière organique piégée ou enfermée dans la glace se conserve par congélation. L’eau est à l’état solide, gelée par définition. Elle peut être sublimée (passage direct à l’état vapeur) ou fondre selon la situation formant une couche liquide laminaire, molle sur une certaine profondeur (slush) et pouvant aussi provoquer de véritables fleuves très froids en surface des grandes calottes glaciaires, voire s’écouler sous la glace. Le substratum de fond est généralement inaccessible au Vivant, masse de glace, moraine ou blocs erratiques. Présence d’une rare végétation et d’une rare faune adaptée aux conditions extrêmes. La lumière est naturellement variable avec une zone aphotique, réputée abiotique en profondeur.
  • Artificialisation – Les eaux salées sont les moins perturbées car les eaux douces ou saumâtres, continentales sont dans le domaine de vie de l’Homme qui tend à les transformer parfois de façon radicale, voire les créer. Des habitats fortement artificialisés sont créés et n’existaient pas naturellement.
    • Canaux maritimes – Ils peuvent se caractériser par le mouvement de l’eau salée (NaCl) selon une dynamique liée aux écluses et des venues d’eau régulière. Les Algues dominent à l’état planctonique ou fixées, des Angiospermes adaptés peuvent se développer en particulier en cas de baisse de salinité. Le substratum est artificiel ou creusé dans la roche. Apport possible de lumière artificielle, la nuirt.
    • Marais salants – L’oxygène est dissous dans l’eau mais le contexte évaporitique tend à être anoxique dans le substrat. L’eau salée (NaCl) est omniprésente ou évaporée vers la saturation (salinisation). La végétation photosynthétique est raréfiée en raison de la salinisation, planctonique voire fixée (Algues, rarement des Angiospermes adaptés). Le substrat est formé d’évaporites artificielles ou local, souvent vaseux. Si la lumière est naturellement variable, les marais salants sont réalisés dans des secteurs géographiquement ensoleillés ce qui favoriser l’évaporation et la salinisation. Le substrat évaporitique tend à être aphotiqe dans l’épaisseur.
    • Canaux et fossés – L’oxygène est dissous dans l’eau. Les eaux sont douces, mais peuvent être ajoutées d’eaux salées ce qui rend l’environnement saumâtre ou parfaitement salin. Ils peuvent être volontairement chargés de polluants, substances industrielles ou être supra-thermiques (eaux chaudes d’origine industrielle, associées à des systèmes de refroidissement). L’eau est présente au gré des besoins des utulisateurs, parfois « coupée », bloquée ou évacuée. Elle est généralement circulante, immobilisée de manière temporaire ou moins, comme au niveau des écluses. Le substrat est celui de l’environnement géologique par creusement, voire parfaitement artificiel (béton). Quand les courants ne sont pas trop forts une végétation photosynthétique, souvent en densité réduite (Angiospermes, Algues microscopiques ou Characées, voire Fougères aquatiques). Les canaux sont parfois assombris par des rideaux d’arbres plantés, mais ce sont généralement des habitats lumineux qui sont parfois éclairés de nuit dans des situations industrielles. Ce sont des habitats rarement profonds, avec peu de zones aphotiques (interstices, mais aussi canaux ou fossés passant en tunnels souterrains, alors parfois éclairés aussi).
    • Lagunages, bassins et réservoirs d’eau douce – Lorsque les sites sont mis en eau, l’oxygène y est dissous. L’eau est douce à saumâtre, parfois saline ou réservant des produits polluants ou ajoutés pour des motifs techniques, voire radioactifs pouvant être réchauffée (supra-thermique) ou refroidie (infra-thermique), sous l’influence des pluies ou d’arrivées d’eau (canaux et conduites forcées), ce sont des habitats artificiels généralement ensoleillés sont soumis à une forte évaporation et perdent niveau d’eau lors de son utilisation ou par assèchement naturel. Le marnage est important, les arrivées peuvent induire des flux et courants. Ils prennent un aspect marécageux ou stagnants dans le cas des lagunages et selon les bassins. La végétation photosynthétique est alors présente de manière régulière en densité variable selon la situation, limitée ou modifiée par les ajoûts chimiques ou la situation thermique. Ce sont des Angiospermes, des Algues ou localement des Fougère adaptées. Les substrats sont diversifiés, parfois artificialisés. La lumière naturellement variable peut être complétée de manière artificielle (possible zone aphotique, voire couverture par des bâtiments).

Pangéosphère (Milieux terrestres)

L’oxygène est atmosphérique et stratozonique (avec une couche d’ozone stratosphérique protégeant le vivant contre les rayons UV nocifs). L’eau est en quantité très variable selon les endroits et les climats, localement absent pendant des années. Les substrats diversifiés, végétation de rare ou absente à luxuriante, de strates inférieurs à arborescentes, avec alors des strates inférieures. La lumière solaire naturelle est variable, parfois à régulièrement artificielle et nocturne, en particulier dans les villes ou sur des voies routières par exemple. Les habitats souterrains sont aphotiques.

  • Habitats minéraux – Absence de sol avec parfois mise en place de protosols, ou des sols de fissures, c’est la roche compacte, fissurée, agrégée, meuble, exceptionnellement visqueuse ou liquide, voire coulante (coulées de lave lors d’éruptions volcaniques), végétation absente à très rare ou clairsemée, notamment présence de Cactées adaptées (Angiospermes).
  • Habitats sur protosols – Substrats rocheux, solide ou meuble selon les endroits, lieux de mise en place de la pédogenèse (protosols), espace de décomposition restreint, la végétation est formée le plus généralement de Lichens ou de Bryophytes. L’exposition est forte au Soleil en raison de la faible dimension de la végétation présente.
  • Habitats sous-herbacés – L’eau est d’origine pluviale ou d’inondation, au moins en faible quantité, très variable selon les endroits et le climat. Le substrat est rocheux, solide ou meuble avec des sols plus développés et profonds que de simples protosols. La végétation photosynthétique reste dominée par les Lichens et les Bryophytes, avec quelques autres plantes possibles. L’exposition est forte au Soleil en raison de la faible végétation présente, arbustes possibles.
  • Habitats herbacés – L’eau est d’origine pluviale ou d’inondation, au moins en faible quantité, très variable selon les endroits et les climats. Le substrat est formé de sols de profondeur diverse et la végétation est dominée par des Angiospermes herbacés. L’exposition est forte au Soleil en raison de la faible végétation présente, avec parfois de l’ombrage en raison du développement sporadique de buissons ou d’arbustes en phase de colonisation ou installés.
  • Landes et habitats arbustifs – L’eau est d’origine pluviale ou d’inondation, au en quantité parfois modérée, très variable selon les endroits et les climats. Le substrat est formé de sols de profondeur diverse et la végétation est dominée par des Angiospermes ligneux ou de petits Gymnospermes arbustifs, voire d’étendues de Ptéridophytes de grande taille. On trouve généralement une sous-strate herbacée, sous ombrage. L’exposition est forte au Soleil en raison de la dimension modérée de la végétation, mais les strates inférieures peuvent être fortement ombragées.
  • Forêts – L’eau est d’origine pluviale souvent en quantité significative, mais pouvant être rare, parfois sur des zones d’inondation (voire de marécages). Sa quantité est variable selon les endroits et les climats. Le substrat est formé de sols de profondeur généralement significative, pouvant être exceptionnellement d’ordre décamétrique. La végétation est dominée par des Angiospermes et/ou des Gymnospermes, voire de grands Ptéridophytes, des arbres de grande taille (arborescente). Elle est accompagnée de strates inférieures ou de lianes sous ombrage variable selon la persistance ou non des « feuilles ». La lumière solaire inonde fortement le sommet des arbres (canopée) et la végétation des strates inférieure est plus ou moins sous ombrage, avec des phases plus lumineuses dans le cas des forêts caducifoliées.
  • Habitats littoraux stricts – L’eau est en quantité très variables selon les endroits, mais généralement sous influence océanique, avec des pluies fréquentes ou des entrées brumeuses, originellement salin lors du recul des côtes et aspersion par des embruns notamment lors des fortes tempêtes en mer. Les substrats sont divers, souvent limoneux ou vaseux, mais ils peuvent être rocheux. La végétation est halophile ou tolérante, avec fréquemment des placages de sols-nus, mais aussi dunaire, herbacée à forestière. Ce sont régulièrement des Angiospermes adaptés au ambiances salines ou aux vents maritimes. Lumière solaire naturellement variable.
  • Artificialisation – La Pangéosphère est localement habitée par des populations humaines très denses et alors très artificialisée, les habitats naturelles pouvant avoir totalement disparu.
    • Agrosystèmes – L’atmosphère présente l’oxygène normal, mais elle peut être artificielle enrichie en dioxyde de carbone dans le cas de serres. L’eau est naturelle, mais régulièrement complétée par de l’irrigation et de l’arosage, parfois soustraite par drainage. Les sols sont régulièrement labourés et peuvent passer une part significative de l’année à nu. Ceux-ci sont dans divers cas très dégradés, voire « morts », plus ou moins amendés en sels minéraux (engrais) et pollués par des pesticides. Absents dans le cas de cultures hydroponiques sous serres. La végétation est dominée le plus souvent par une espèce hautement sélectionné, objet de la culture ou représentées par des praires souvent engraissées afin d’élever le bétail, etc. Sous serre, la lumière naturelle est parfois complétée par de l’éclairage nocturne. Toutefois les agrosystèmes ne correspondent pas qu’aux cultures, prairies d’élevages ou serre : on doit considérer parmi les plus artificiels, la pisciculture, ou d’autres approchant d’habitats plus naturels comme la sylviculture ou en mer, les parcs à coquillages (ostréiculture, mytiliculture), etc.
    • Urbanisation et terrains réservés – L’atmosphère peut être polluée, mais le taux d’oxygène n’est généralement pas diminué. L’eau varie comme ailleurs, elle est arrêtée par des substrats imperméables artificiels (macadam…) ou évacuée par des systèmes divers et souvent canalisés. La quantité de lumière varie comme ailleurs, l’ombrage étant fait par les bâtiments, voire très ombragée et soustraite aux pluies dans certains passages. La nuit l’éclairage artificiel est habituel.
    • Réseau de circulation – Ce réseau artificiel peut prendre des aspects variés, avec des affinités particulière s’il est aquatique (voir plus haut : canaux maritimes, canaux et fossés). Il s’agit de routes, autoroutes, voies ferrées principalement qui sont des axes de diffusion privilégié sous forme de couloir mobilisant le déplacement orienté et facilité de certaines espèces, sources de pollution particulière y compris saline sur les routes par exemple en montagne et des obstacles pouvant diviser les habitats naturels traversés. De plus ce sont dans divers cas des axes illuminés de manière artificielle pendant la nuit. Enfin ce sont les lieux de mortalité renforcée de divers animaux.
    • Espaces irradiés ou fortement pollués – On peut y voir des habitats d' »expérimentation » évolutive en raison de leur action mutagène, mais aussi des refuges de tranquillité dans la mesure où ils sont désertés par l’homme. Au cas par cas faune et flore peuvent en disparaître ou s’y adapter.

Atmosphère

  • Espace liminaire et troposphérique
  • Espace stratosphérique et au-delà
  • Artificialisation – Modification anthropique de l’atmosphère – Aéronefs

BIOSPHÈRE aphotique

  • Hydrosphère aphotique
    • Profondeur des eaux marines (étages bathyal et abyssal)
    • Eaux souterraines
    • Nappes phréatiques
    • Artificialisation – Réservoirs captifs ou souterrains
  • Pangéosphère aphotique
    • Sols (Saprosphère)
    • Grottes et abris
    • Espace intersitiel et substratum
    • Artificialisation – Puits et mines

BIOSPHÈRE anoxique

BIOSPHÈRE thermique

BIOSPHÈRE associée au Vivant

  • Sols (→ détails)
  • L’organisme habitat
  • Saproxylum

BIOSPHÈRE « fossile » Ŧ

  • Domaines de la paléontologie et de la préhistoire
    • Planète initiale puis proto-biosphère
    • Hydrobiosphère anoxique
    • Hydrobiosphère aérobie et Pangeosphère astratozonique
    • Biosphères (Hydrosphère et Pangéosphère)
    • Anthropocène et artificialisation – Biomatière réservée
  • Biomatière fossile Ŧ
  • Biosphère en dormance – Pergélisols…
  • Fossilisation

EXOBIOS ••• Univers extra-terrestre

  • Biomatière extra-terrestre
  • Stations spatiales occupées et sondes
  • Colonisation de corps telluriques (projets)
  • Vie extra-terrestre (Exobiologie exploratioire)