De nombreux paramètres de la santé humaine sont interconnectés avec la Biodiversité.
- La Biodiversité spécifique est une source qui est pérenne pour peu qu’on la préserve, d’aliments diversifiés (fruits, légumes, céréales, viande) permettant une alimentation humaine équilibrée. Par ailleurs de nombreux médicaments sont issus de substances chimiques produit par des organismes vivants tels que les plantes, les champignons ou les micro-organismes en particulier. L’exploration et l’efficacité de ces substances est fort incomplète et leur fabrication artificielle est souvent complexe, voire impossible ou très coûteuse.
- La Biodiversité écosystémique et les grand biomes ont un rôle essentiel dans la régulation des climats, la purification de l’air et de l’eau, ainsi que dans le maintien des cycles biogéochimiques agissant sur la composition et la régulation des gaz de l’atmosphère, y compris les gaz à effet de serre dont l’impact climatique est important. Les changements climatiques anthropogènes sont modérés par le monde vivant. Il s’agit d’un maintien d’une atmosphère vivable, d’une eau consommable et de climats régulés qui sont nécessaire au maintien de la bonne santé.
- Le maintien d’écosystèmes fonctionnels interviennent dans la régulation des populations d’insectes vecteurs de maladies endémiques telles que le paludisme ou la dengue. Leur artificialisation facilite au contraire leur développement et l’impact sur la santé humaine est important, voire critique.
- Offrant un espace récréatif, de méditation ou de pensée, les écosystèmes de qualité et l’esthétisme de la flore ou de la faune participent au bien-être mental des humains qui sont au contraire en difficulté dans des espaces trop urbains. Des activitéstelles que la randonnée, le jardinage, l’observation de la Nature et de sa qualité contribuent au soulagement du stress et à l’amélioration de la santé mentale.
- Certains écosystèmes sont importants dans l’atténuation de catastrophes naturelles ou artificielles. Ainsi les mangroves ou les récifs coralliens interviennent dans la régulation des tempêtes, cyclones ou inondations, protégeant la vie des populations humaines des zones côtières préservées, les forêts ou les zones humides ont un rôle similaire de tampon dans le ressuyage des pluies diluviennes.
- Les perturbations de la biodiversité, la destruction des habitats naturels et la perte des espèces, la pénétration outrancière des forêts ou des jungles dans le cadre de la déforestation favorisent l’émergence de maladies zoonotiques, telle que la diffusion du virus Ebola, le Covid. Les changements climatiques avec le dégel du permafrost laissent craindre par hypothèse l’émergence de virus ou bactéries auxquelles les populations humaines actuelles ne sont pas immunisées génétiquement, en raison de leur nouveauté dans l’environnement.
En conclusion, c’est dans la globalité de fonctionnements écosystémiques efficaces, directement sous l’influence de la Biodiversité spécifique base de réseaux interactifs, mais aussi plus directement dans le maintien des espèces vivantes variées qu’on peut assurer la pérennité d’une alimentation humaine diversifiée, renouvelable et équilibrée, une source de soins inédits, la qualité de notre environnement tant en termes de qualité de l’air que des ressources en eau, l’atténuation des catastrophes et l’économie des pertes humaines. La santé humaine et le maintien de ses populations sont sous influence complexe de la Biodiversité, qui contribue par ailleurs significativement au maintien de la santé mentale dont l’impact sur la qualité du fonctionnement des sociétés humaines n’est pas à négliger.