Le terme de Biologie (du grec : β́ιος, vie, et λ́ογος, science) a été forgé et défini en 1802 en français par Jean-Baptiste Lamarck. Il avait été présenté selon une même étymologie dès 1797 dans des ouvrages allemands.
Selon Lamarck (1802) : « Tout ce qui est généralement commun aux végétaux et aux animaux comme toutes les facultés qui sont propres à chacun de ces êtres sans exception, doit constituer l’unique et vaste objet d’une science particulière qui n’est pas encore fondée, qui n’a même pas de nom, et à laquelle je donnerai le nom de biologie. »
L’étude raisonnée de la Nature est fondée par Aristote au IVème siècle avant J.C. qui peut être ainsi considéré comme le premier biologiste de l’histoire des sciences.
L’objet de la Biologie est l’étude des organismes vivants, des cellules qui les composent à la physiologie des organismes dans leur ensemble, de l’évolution des espèces aux recherches comportementales, de l’écologie scientifique à la médecine. Les champs couverts par la biologie sont immenses et nombre de domaines qui lui sont liés apparaissent souvent comme des sciences à part entière, étudiant le vivant à toutes ses échelles, des Bactéries aux plus grands Mammifères.
La Terre s’est formée en même temps que les autres planètes du Système solaire, à peine 200 Ma après la formation du Soleil qui a elle-même eu lieu il y a 5 Ga. Cette date est à comparer avec celle de la formation de l’Univers lors du Big bang survenu il y a près de 13 Ga. Environ un milliard d’années après la naissance de notre planète, le premier être vivant a dû apparaître. Si l’origine de la Vie est encore une énigme, on préfigure le plus ancien ancêtre commun, unique pour le monde vivant actuel par LUCA (Last Universal Common Ancestor). Celui-ci est déjà le résultat d’une certaine évolution du vivant, et, considéré comme la seule qui ait « réussi ». Il partage avec le monde vivant actuel, les membranes phospholipidiques, l’ADN (Acide DésoxyriboNucléique) et l’unité cellulaire. Par l’entremise la protéosynthèse, l’ADN dirige et stabilise l’organisation des structures et des fonctions cellulaires. Les modifications de l’ADN ou mutations conduisent à la dynamique évolutive aléatoire ou orientée du vivant par dérive génétique, isolement reproductif, sélection naturelle et chez les animaux en particulier, sélection sexuelle à laquelle peut s’ajouter sous l’action de l’Homme, la sélection artificielle dans le cadre de la domestication par exemple ou la création d’organismes génétiquement modifiés (OGM).
Le monde vivant (ou Bios) est organisé en trois ensembles dont deux procaryotiques1, les Archées et les Bactéries. Le dernier est monophylétique et concerne les Eucaryotes. On distingue trois règnes chez les Eucaryotes : la Flore, la Fonge et la Faune.
Voir aussi → Nature du Vivant (le Bios)
- de Lamarck J.B. 1802 – Recherches sur l’organisation des corps vivans. – Paris, Muséum. – PDF LINK
- La structure procaryotique concerne des unicellulaires à aspect de « bactéries » dont le cytoplasme contient directement l’ADN. De telles cellules généralement protégées par une ou plusieurs parois pas d’organites et donc pas de noyau ce qui les différencie nettement des cellules des Eucaryotes. ↩︎