Dans le cadre de la COP 16 qui s’est tenue en Colombie, la notion de « Droit du Vivant » a été débattue. On parle en Inde, Nouvelle-Zélande ou au Bénin, où le statut de personne ou sacré est accordé aux rivières comme aux forêts. Ce statut permet aux citoyens d’engager des actions en justice propres à protéger de tels cours d’eau ou habitats. Les peuples autochtones ont déjà considéré la Nature comme une personne, et, on le sait depuis au moins le XIXe siècle. Il est compris que que la protection du Vivant est une nécessité au maintien de l’Humain dans un état correct de bien-être ou de santé (One Health). Une législation internationale pour protéger le Vivant devient progressivement une évidence, et, la reconnaissance des droits de la Nature amène à une approche plus globale de l’environnement propre à relever les défis mondiaux comme les changements climatiques ou les pandémie. Nous sommes bien ici dans la Théorie du changement préconisée au Sommet de la Biodiversité tenu à Montréal fin 2022.

Pour aller plus loin ou autrement…
- Morel C. 2024 – Reconnaître et protéger les « droits du vivant », une nouvelle mission pour l’ONU ? – The Conversation, 21 novembre 2024. – ONLINE