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Passer montanus (Linnaeus, 1758)
Moineau friquet – (en) Tree Sparrow – Famille des Passeridae – syn. – Fringilla montana Linnaeus, 1758, Passer campestris Brisson, 1760 – Friquet [Buffon], Tourissié [Bouches-du-Rhône], Prasse [Deux-Sèvres]
Espèce répandue sur l’ensemble de la zone Paléarctique tant européenne qu’asiatique. Elle a été introduite sur de larges secteurs de l’Indonésie à l’Australie, ainsi qu’en Amérique du Nord. Elle n’est pas menacée globalement. Elle est toutefois en déclin, ce, de manière très critique en Europe occidentale. On trouve en France la sous-espèce type qui est présente depuis l’Afrique du Nord et l’Europe au nord-est de la Chine. Sédentaire en France, son déclin dépasse les 60% entre les année 2000 et 2010 et elle a été classée En Danger de disparition en 2016. Elle s’est éteinte dans le Finistère et en Ile-de-France les effectifs sont passés de plusieurs dizaines de milliers dans les années 1990 à quelques centaines de têtes dans les années 2010. Un déclin exceptionnel de 97% a été enregistré en Grande-Bretagne entre 1967 et 2009. Cette espèce vit dans les campagnes ou les villages, ainsi que parfois dans les villes, le plus souvent près de points d’eau. Elle a des tendance grégaire et niche en colonies lâches au sein de cavités. Elle est souvent sédentaire, mais une partie des oiseaux des pays septentrionaux migrent sur de courtes distances. Il y a jusqu’à 3 (4) nichées étalées entre la mi avril et la mi juillet. On pense que son déclin est principalement dû aux bouleversements agricoles en Europe occidentale ce qui induit un impact négatif sur ses disponibilités alimentaires, mais d’autres facteurs semblent intervenir.
Une des caractéristiques du Moineau friquet est de ne pas avoir de dimorphisme sexuel : mâles et femelles sont similaires et les jeunes leur ressemblent beaucoup par ailleurs. Cet oiseau mesure près de 15 cm. Cette espèce réputée « banale » autrefois, n’a guère été étudiée avant son déclin spectaculaire en Europe occidentale, et c’est avec une forte inertie que les naturalistes en ont pris conscience au début du XXIe siècle.
Le Friquet autrefois fréquent dans les campagnes d’Europe occidentale est au bord de l’extinction en Grande-Bretagne et a vu ses effectifs diminuer très fortement en France. Oiseau, jugé plutôt commun, c’est avec une forte inertie que les naturalistes ont pris conscience de son déclin extrême. En Asie du Sud-Est, l’espèce reste fréquente dans les secteurs urbanisés.
Répartie sur l’ensemble du Paléarctique et pour partie introduite sur de larges secteurs (Indonésie, Philippines, Papouasie Nouvelle Guinée, Australie), elle est connue dès les années 1870 en Amérique du Nord. La population mondiale est foisonnante avec 190 à 310 millions de couples (2017), mais elle est en déclin globalement et de manière particulièrement critique en Europe occidentale. Elle progresse néanmoins vers le Nord et passe désormais le Cercle polaire. On la trouve aux Canaries et elle est présente localement au Maroc et en Tunisie. Sa répartition est donc vaste puisqu’elle va de l’Europe à l’Est de l’Asie et aux îles indonésiennes et aux Philippines. Elle ne dépasse pas le Kamchatka et elle atteint l’Australie. Elle est présente au Japon. Elle occupe l’essentiel des îles méditerranéennes, mais pour la Sardaigne, il s’agit d’une introduction, constatée vers Cagliari. Si elle remonte jusqu’en Ecosse, elle reste limitée au Sud de la Scandinavie et manque dans le Nord de l’Asie. Ses limites méridionales sont données par la Turquie et le Sud de la Caspienne, l’Ouest de l’Iran et elle manque ou paraît très rare en Inde. Par contre, elle occupe l’ensemble de l’Asie du Sud-Est. Au-delà elle a été introduite.
Sédentaire, et bien répartie sur l’ensemble de la France, cette espèce manque toutefois dans l’Ouest de la Bretagne et au Centre ouest du pays et elle ne dépasse guère l’altitude de 700 m dans le Jura, 1200 m dans le Massif Central et 1800 m dans les Alpes et les Pyrénées. Sa population est encore estimée à 80000-300000 couples (2023), chiffre a priori optimiste vu le déclin constaté dans le pays. Après la reproduction les individus se dispersent. Les adultes retournent rapidement sur les sites de reproduction, ce, dès le début de l’hiver alors que les jeunes s’éloignent d’avantage. Certaines populations sont migratrices sur de courtes distances et se déplacent de fin septembre à début novembre (un quart des oiseaux belges par exemple). On a contrôlé en France par exemple des oiseaux venant du Nord (Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, Allemagne), mais aussi d’origine orientale proche (Suisse, Italie).
On constate sur cette aire de répartition très vaste une variabilité et si le type (Passer montanus montanus) fonde l’essentiel des populations du Paléarctique, de l’Europe au Japon, on trouve localement des variations, notamment en Chine où plusieurs sous-espèces sont envisagées, mais le schéma complexe semble indiquer des confusions ou des imprécisions dans les connaissances. Un peu plus d’une dizaine de sous-espèces ont été proposées. Le Moineau friquet s’hybride parfois avec le Moineau domestique (Passer domesticus), ainsi qu’avec des espèces voisines (P. italiae, P. hispaniolensis, P. melanurus) et même avec des Canaries (Serinus canaria).
Éléments de l’histoire d’un déclin spectaculaire en Europe occidentale
En 1867, Degland & Gerbe, parlaient d’une espèce répandue dans toute l’Europe, sédentaire et commune dans beaucoup de localité du nord, de l’ouest et du centre de la France. Elle était de passage dans les départements du Sud.
Depuis, une régression, parfois spectaculaire a été constatée dans la plupart des pays de l’Europe occidentale. Elle a été particulièrement bien suivie en Grande-Bretagne, où 97% des effectifs ont été décimés entre 1967 et 2009. On n’a pas mesuré de fluctuation particulière antérieurement. Les Pays-Bas, la Suisse ou l’Allemagne arrivent à des constats dramatiques. En Espagne, les populations semblent avoir mieux résisté. Dans les années 2000 on estimait toujours les populations européennes à 26-48 millions de couples. En France, le programme STOC révèle de la même manière une diminution significative des effectifs et les naturalistes les plus attentifs témoignent d’une diminution très nette des contacts réalisés dans les campagnes au cours des dernières décennies. Dans des secteurs où on le voyait à chacune des balades, on ne le rencontre plus que quelques fois par an, et encore. C’est en Bretagne que le déclin a été révélé il y a plusieurs décennies déjà et il n’y en a plus dans le Finistère. Plus de la moitié des effectifs ont disparu par ailleurs des régions du Nord et du Pas-de-Calais, on a signalé des baisses sensibles en Normandie ou dans les Pyrénées. En Ile-de-France, là où on parlait de quelques dizaines de milliers d’individus dans les années 1990, ce ne sont plus que quelques centaines qui sont connus dans les années 2010. C’est une espèce qui n’était pas menacée dans le pays (LC) et qui bascule successivement dans les catégories quasi menacées (NT) en 2011 à en danger (EN) en 2016 !
Un bilan par districts naturels en Rhône-Alpes montrant une nette régression entre les années 1960 et les années 2000
Pour la région Rhône-Alpes, j’ai rassemblé un collectif d’Enquête Friquets en 2009 (Deliry & al. 2011). Il s’agit d’une des rares synthèse « détaillée » sur l’évolution de la situation dans une région donnée. Les valeurs sont relativement fiables pour le département de l’Isère où on passe de 2000-10000 individus en 1998, contre 300-1000 en 2009. Ceci rapporte un déclin de l’ordre de près de 80% sur une seule décennie. L’enquête menée (op. cit.) rend compte d’une baisse significative de groupements constatés. Les bandes d’une centaine d’individus restent possible pour 1,5% des observations, mais celles dépassant les 200 individus sont passées de 0,7% à 0,1%, selon la période antérieure ou postérieure à l’an 2000. Après cette date, plus aucune bande supérieure à 300 individus n’ont été observées, alors que près de 0,6% des mentions antérieures signalaient de tels groupes importants. La synthèse (op. cit.) considère comme significativement importante toute localité de nidification composée de plus de 20 individus et seuls sept cas sont indiqués récemment sur l’ensemble de Rhône-Alpes dont un seul postérieur à l’an 2000 (une cinquantaine d’oiseaux à Sainte-Hélène-sur-Isère, Savoie, obs. pers.). Les colonies semblent s’effondrer. L’évolution des populations pour chaque district naturel est estimée selon trois niveau de couleur entre les années 1960 et les années 2000, elle est tout à fait démonstrative d’une situation très critique (voir ci-dessous).
Habitats
Espèce fondamentalement campagnarde, rencontrée toutefois dans les villages, quelques banlieues et certaines villes (Madrid, Brest, Paris), elle est citadine en Asie du Sud-Est alors que le Moineau domestique est absent. On la rencontre dans divers habitats de basse altitude1, notamment dans des milieux agricoles parsemés d’arbres, les vergers, de grands parcs ou des cimetières. L’espèce peut aussi se reproduire dans des falaises, des vieux murs ou dans des nids d’Hirondelles de rivage (Riparia riparia), voire de Guêpiers d’Europe (Merops apiaster). En milieux urbains, ce Moineau paraît en concurrence avec le Moineau domestique. La proximité de l’eau semble établie : les colonies sont généralement proches de points d’eau et l’hypothèse de sources de nourriture efficace est avancée (captures fréquentes d’Odonates). La présence d’oiseaux sur des eaux suintantes formant des plages vaseuses pourrait renforcer l’appétence des oiseaux, sans que le motif n’en soit compris. Des populations existent dans des secteurs secs comme dans le Roussillon on en Espagne, et, on suppose que de l’eau doit toutefois être disponible dans son environnement. C’est une espèce grégaire, « cavernicole », qui niche dans des colonies lâches (parfois isolément lorsque les cavités manquent), dont les dimensions des effectifs dépendent des ressources alimentaires et des cavités permettant la nidification. Les nids sont des cavités (idéalement proches de 30 mm de diamètre pour les nichoirs), elles peuvent être réduites par les oiseaux si nécessaire ce qui permet aux couples d’écarter la compétition liée au Moineaux domestiques, voire aux Étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris). On les a vu nicher aussi dans les fondations de gros nids de rapaces, hérons ou cigognes. Les cavités sont préférées à partir du moment où elles sont disponibles et des solutions divergent en cas de pénurie (fondations d’autres nids, nids sur des branches, des poteaux, des buissons…). Naturellement les cavités sont des plus variées : trous dans les murs, arbres creux, tubulures métalliques, fissures, nids d’hirondelles abandonnées… nichoirs.
En période internuptiale, les oiseaux se regroupent et accompagnent les Moineaux domestiques, des Fringilles, des Bruants ou des Pipits. Les bandes d’abord formées de jeunes émancipés, alors que les nichées suivantes sont assurées par les adultes, sont enrichies par toute la population alors que la saison de nidification se termine. À la fin de l’automne, les adultes des populations les plus sédentaires retournent sur les sites de reproduction, y forment des dortoirs et reprennent quelques activités nuptiales (accouplements, recharge des nids), alors que les jeunes se dispersent d’avantage encore, ceux des dernières nichées semblant s’éloigner le plus loin. Quelques dortoirs formés de plusieurs espèces se rassemblent alors dans des roselières sèches ou en eau. Les ressources alimentaires lors de la dispersion et la période internuptiale, sont fondées sur la recherche de graines, plutôt que de proies animales, si bien que leur disponibilité est alors essentielle. Les oisillons sont par contre réputés strictement insectivores et c’est ainsi que les parents les nourrissent.
Phénologie
Il y a entre 2 et 3 (4) pontes par saison, s’étalant de la mi avril à juillet (voire au-delà). L’incubation dure environ 2 semaines et les jeunes s’envolent à l’âge de 2 à 3 semaines. Ensuite le nourrissage des jeunes envolés se poursuit pendant encore une douzaine de jours. En conséquence chaque nichée occupe un couple pendant un mois et demi et deux mois. Le succès de reproduction varie beaucoup selon les années et les localités. Il est d’environ 50-60%, mais seuls 10% des oiseaux atteignent leur seconde années et sont alors en mesure de former de nouveaux couples. La longévité est d’environ 4-5 ans (record de 13 ans selon un oiseau bagué). Les couples sont unis toute leur vie, sauf remplacement suite à la perte d’un des membres du couple. Les couples restent fidèles à leur site de reproduction, sauf dérangement. Les jeunes mâles en première saison s’approprient une cavité et attirent une femelle par leurs chants (en mars et avril). Le couple étant formé, il reste unis pour l’essentiel des activités : alimentation, baignade, repos… les deux oiseaux étant souvent serré l’un contre l’autre. En Rhône-Alpes la phénologie des observations montre une nette augmentation des contacts au printemps avec un maximum en mai, le mois de décembre est le mois où le nombre d’observations est le plus faible et il devrait s’agir de la période de dispersion la plus prononcée, avec probablement une certaine dispersion, voire migration extra-régionale.
Éléments de Biologie

L’espèce est fondamentalement granivore (graminées sauvages de préférence) tout au long de l’année. Un complément formé de proies animales est apporté pendant la période de reproduction (adultes et nouveaux nés) : insectes, araignées, les pucerons étant recherchés et les libellules souvent signalées. En Yougoslavie on a mesuré que ce complément animal formait 75% de l’alimentation entre avril et juin. Ainsi les ressources alimentaires d’origine animale apparaissent comme essentielles au bon déroulement de la reproduction. Les adultes ne se déplacent guère au-delà de 300 m des nids pour pourvoir à l’alimentation des jeunes, ce qui a pour conséquence que cet espace doit être optimal pour la capture des proies nécessaires à l’élevage de nombreux jeunes. A noter que le Moineau friquet est parmi les Oiseaux, une des proies significatives de la Chouette chevêche dans la Drôme selon Blache (2005).
Les Moineaux en général privilégient la « quantité à la qualité » pour leur reproduction et le Friquet va effectuer jusqu’à 3, voire 4 nichées dans la saison, ce qui donne une production théorique de 10 à 20 jeunes par couple, dont un peu plus de la moitié va à l’envol, mais seuls 10% atteignant leur seconde année vont pouvoir tenter de se reproduire, la mortalité en période internuptiale étant particulièrement élevée. Ainsi un couple ne produit guère plus de 1 à 2 jeunes adultes reproducteurs par saison.
Chant
Le chant du Moineau friquet est plus aigu et légèrement plus mélodieux que celui du Moineau domestique. Son langage change suivant les situations et passe des « tchip », « tchirp » ou « tchirip » répétitifs à un « tèdèdèdè » plus rapide en cas de panique. Cela s’atténue en un léger « tchi, tchi » dans des périodes plus sereines. La littérature évoque aussi des trilles plus construites, proches de celles du bruant des roseaux, au début du printemps.
Menaces
La réorganisation des agrosystèmes au cours du XXe est identifiée de manière unanime comme la principale cause de régression de l’espèce : uniformisation du paysage liée au remembrement, disparition des haies, des vieux vergers, des vieux arbres et leurs cavités, homogénéisation des pratiques agricoles. Le passage à une agriculture intensive est identifiée comme défavorable, si bien que dans les secteurs méridionaux ou ceux où celle-ci est restée plus traditionnelle, les populations restent relativement stables. L’usage augmenté des pesticides doit affecter les ressources alimentaires de l’oiseau (disparition des sources de nourriture végétale sous l’effet des herbicides – petites graines – et des insectes sous l’effet des insecticides). Enfin de manière plus ponctuelle ou locale, la disparition des vieux murs, la présence de poteaux métalliques en tant que pièges mortels, peuvent augmenter le déclin des populations. Le manque de petites graines (herbicides) et d’Insectes (en effondrement) paraissent comme des motifs majeurs du déclin rapide et important de l’espèce.
La diversification des campagnes, des cultures et de petits habitats, l’agriculture traditionnelle, l’usage réduit de pesticides ou leur remplacement par des méthodes durables, le maintien des chaumes plutôt que des labours en hiver, les jachères, la conservation des vieux bâtiments, sont autant de moyens susceptibles de favoriser la conservation de populations viables de Moineau friquet.
Histoire Naturelle
- Guillemeau 1806 – Ne s’approche guère des maisons dans les Deux-Sèvres et il reste dans les campagnes. Grégaire, l’espèce se rassemble en grandes troupes en hiver. Elle se trouve dans toutes les plaines, les bocages.
- Olphe-Galliard 1855 in 1891 – Très commune vers Lyon (Rhône).
- Jaubert & Barthélemy-Lapommeraye 1859 – Double passage régulier et en abondance en Provence, se reproduit en assez grand nombre dans les plaines du Languedoc, en Camargue, en plusieurs points du Var et des Alpes de Haute Provence (Basses-Alpes), ainsi que d’après les observations de l’auteur dans la campagne de Bouc près d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
- Degland & Gerbe 1867 – Répandu dans toute l’Europe. Sédentaire et commune dans beaucoup de localités du nord, de l’ouest et du centre de la France, de passage dans le départements du Sud.
- Pellicot 1872 – Cet auteur ne le connaît que comme migrateur, le Tourissié comme on l’appelle dans les Bouches-du-Rhône passe en octobre et novembre, toujours par troupes. Il en reste peu en hiver, alors mélés à des fringilles. Retours en février et en mars.
- Trouessart 1912 – Europe entière, du 68°30′ de latitude Nord à la Méditerranée, manque au Portugal, dans les îles de la Méditerranée et en Afrique. Asie Nord jusqu’au Japon.
- Villatte des Prûgnes 1912 – L’espèce très commune dans l’Allier vers Montluçon.
- L’Hermitte 1916 – Très commun en Provence.
- F.Daquin 1919 (in RfO n°126/127 : 131) – On ne voit plus l’espèce à Chamesson (Côte-d’Or), [ce qui peut être regardé comme un signe de déclin précoce].
- Yeatman 1976 – Ne niche [toujours] pas dans le Var et les Alpes-Maritimes.
- Lebreton 1977 – C’est en Rhône-Alpes une espèce commune dans tous les districts naturels de plaine.
- Chronique rhônalpine dès 19802 – Un couple et un nid arboricole dans le Grésivaudan le 9 avril 1981 (J.L.Frémillon). • Toute l’année 1981-82 : une bande de 100-150 individus dans le Grésivaudan, quelques uns dans le Diois le 4 décembre 1981. • 300 individus le 9 novembre 1983 à Chevrier (Haute-Savoie – D.Goy), 400 individus du 18 novembre 1983 au 27 janvier 1984 à Saint-Denis-lès-Bourg (Ain – P.& J.B.Crouzier), 80 individus le 22 mars 1984 à Bas-en-Basset (Haute-Loire – R.Faure). • 1984-1985 : 33 citations (étangs collinéens et montagnard, surtout). • Troupe de 400 individus le 15 février 1986 à St Denis (Ain – P.& J.B.Crouzier). • 373 dont un groupe de 200 individus le 25 août 1987 à Dardilly (Rhône – L.Mandrillon), au moins 300 ind. le 8 mars 1988 à Metz-Tessy (Haute-Savoie – A.Leti). • 125 individus le 21 janvier 1989 à Dardilly (Rhône – L.Mandrillon), nid en construction le 16 mars 1990 à Grignan (Drôme – G.Olioso), 2-3 couples dans une colonie de Guêpiers d’Europe à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme – G.Olioso), jeunes volants le 11 juin 1990 à Dardilly (Rhône – L.Mandrillon), nourrissage le 3 juillet 1990 à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme – G.Olioso). • 1990-1991 : rien à signaler (Bernard & Renaudier 1996). • Un couple s’accouple et construit un nid le 1er novembre 1998 à Rochessauve (Ardèche- G.Duc), maximum de 450 individus le 26 décembre 1998 à Rochesseauve (Ardèche – A.Ladet) [2] et de 350 à Lescheroux (Ain – P.& J.B.Crouzier).
- Bernard 1987 – Peu abondante en Gex-Léman et dans le Bas Chablais (Haute-Savoie), il s’agit de la passer du niveau 3 (rouge) à 2 (orange). La présence à Douvres sur la bordure ouest du district du Bugey (A.Bernard, P.Tissot, motive l’entrée de l’espèce comme nicheuse possible → [?], de plus un individu à Brenod (Ain), le 10 avril 1983 (D.Goy).
- Lo Parvi 2007 – En Rhône-Alpes, tout en étant jamais abondant, le Moineau friquet est bien répandu dans toutes les régions de plaine et des plateaux de faible altitude. Communément contacté dans les années 1980, l’espèce est désormais beaucoup moins observée. Déclin au niveau national à confirme : connu dans certaines régions, mais stable ailleurs. Le peu d’attention porté à cet oiseau pourrait faire que sa régression pourrait être beaucoup plus marquée, comme c’est le cas dans les pays voisins (fort déclin), Espagne excepté. Devenu rare dans l'[Isle Crémieu], peu de preuves de reproduction ; une petite troupe hivernale d’une dizaine d’individus observée sur le Haut-Rhône. 0,1-1 M de couples [1997], 2 à 5 sites dans l’Isle Crémieu.
- Loose & al. 2007 – Non menacée en 1995 (LC), l’espèce passe à la catégorie vulnérable (VU) en 2007 en Isère.
- Voříšek & al. 2007 – En déclin de 45% en Europe à long terme, migrateur sur de courtes distances.
- Deliry 2009 – En Rhône-Alpes c’est une espèce sédentaire nicheuse en net déclin, devenue peu commune ou disparues de divers secteurs.
- Deliry & al. 2011 – L’enquête menée par le collectif Friquet en 2009 révèle des mentions tout à fait déficitaires sur l’ensemble des département de la région Rhône-Alpes et vient confirmer la disparition de l’espèce en bien des endroits. En Isère, le déficit est tout à fait critique dans le nord-ouest du département et le tissu populationnel se délite clairement au cours des années 2000, seuls des groupes postnuptiaux passant la cinquantaine d’individus, dans la Moyenne Vallée du Rhône, viennent nuancer ce [sombre] tableau. Les éléments disponibles indiquent que l’espèce a vraisemblablement disparu de l’intérieur des Alpes depuis le Chablais à la Tarentaise, localement dans la chaîne du Jura, ainsi que d’autres secteurs comme l’Isle Crémieu, la Bresse et les Monts de la Madeleine, ce, au cours des années 2000. La population rhônalpine a été estimées à 13.800-65.000 individus nicheurs en 2006. Deliry & al. (2011) affine des résultats antérieurs : plus 40.000 individus en 1976, 51.300-88.000 en 1996-98.
- UICN France & col. 2011 – Cette espèce qui n’était pas considérée comme menacée (LC) entre en catégorie Quasi menacée (NT) sur la Liste rouge des Oiseaux de France. Les résultats du suivi STOC donnent un indice pour l’heure inférieur à un déclin de 30% si bien que la catégorie Vulnérable n’est pas encore envisagée, le déclin rapide connu en Grand-Bretagne est alors souligné.
- Histoires Naturelles [2012] – Le déclin de 88% entre 2001 et 2012 est enregistré en Provence. L’espèce apparaît autour de la Camargue dans l’Ouest du département des Bouches-du-Rhône, où elle est en diminution, ainsi que ponctuellement dans le Vaucluse, très rarement dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute Provence (doc. CEN PACA, STOC-EPS en région PACA).
- Belis & Olioso 2012 – L’espèce est toujours rare dans le Var (cf. Yeatman 1976).
- Machadour & al. 2014 – Le Moineau friquet a perdu dans le Pays-de-Loire au moins 30% de son aire de répartition entre la fin des années 1980 et les années 2010, alors q’un déclin supposé d’au moins 10% de ses populations est envisagé. Les causes de ce déclin laissent de nombreuses interrogations, la disparition de certaines ressources alimentaires sont évoquées.
- Deliry 2017 – Même statut général que celui donné par Deliry (2009) pour la région Rhône-Alpes où c’est Passer montanus montanus qui est représenté. L’espèce semble en reprise depuis 2000. Globalement sédentaire, des mouvements migratoires existent, mais son mal connus et on note un creux des effectifs au cœur de l’hiver selon les endroits. Les populations régionales sont en déclin : estimées à 26000-50000 couples (1996-1998), 25750-44000 couples (1998), 6900-32500 couples (2006). Elle était commune dans tous les districts naturels de plaine (Lebreton 1977), un net déclin est enregistré depuis les années 1970. Elle a disparu du Vercors dans les années 2000 et vraisemblablement d’autres districts en nidification. Le déclin est [plus] net encore depuis les années 1980 et les mentions sont devenues irrégulières dans certains districts naturels, il devient très sensible depuis 1995. Le déclin est sensible en Europe, en France selon des périodes diverses étalées au cours des dernières décennies. Quelques fluctuations envisagées en France : en déclin sur la décennie précédente qui pourrait se ralentir avec des taux significatifs calculés en 1989 (-66%), 2001 (-30%).
- [Moineaux du Poitou 2017] – Lancement du projet dans les Deux-Sèvres dès 2017. La population départementale n’est plus que de 92 à 116 couples en 2019, 63-105 en 2020 et elle enregistre un déclin annuel de 15%. Un programme supplémentaire Urgence Moineau friquet est lancée dès 2020.
- UICN France & col. 2016 – L’espèce passe très rapidement en France, de la catégorie Quasi menacée (NT) en 2011 à celle de En Danger (EN) en 2016 sur la Liste rouge des Oiseaux de France.
- Tissier 2018 – En fort déclin sur le département du Rhône depuis 40 ans.
- Braud & Huguet 2019 – Réputé sédentaire dans les Deux-Sèvres, par le passé des hivernants en provenance du Nord de l’Europe ont pu être observés (Fouquet 1995), mais ce n’est plus le cas désormais. Un suivi mené dans les villages du Marais Poitevin entre 2001 et 2011 rend compte d’un déclin locale de 78% (Fichet 2012) et depuis 2011, 50 sites connus ont disparu et il n’en reste sur le département pas plus d’une dizaine dont seuls la moitiés passent la valeur de 5 couples (maximum : sur une localité du nord-ouest du département avec 30 individus à La Forêt-sur-Sèvre en 2019). Il est intéressant de considérer que les dernières populations du département se trouvent généralement sur des communes qui se sont engagées dans des démarches « sans pesticides ». La dispersion des Friquets des Deux-Sèvres est mal connue, mais la plupart des observations hivernales enregistrées sont faites proches des sites de reproduction. De manière palliative des nichoirs ont été installés afin de renforcer la densité des cavités sur les sites de reproduction actifs, des actions seront renforcées afin d’améliorer les conditions d’alimentation des oiseaux.
- Richard & al. 2020 – La dernière mention de l’espèce à l’étang de St Bonnet (Isère) remonte à 1980. Ainsi elle accompagne la Bergeronnette printanières (non revue depuis 1980), la Bondrée apivore (1982), le Bruant jaune (1983), le Torcol fourmilier (1983), le Bruant proyer (1985), le Vanneau huppé (1986), la Chouette effraie (1988) ou la Tourterelle des bois (1992) dans le lot des espèces connues nicheuses sur le secteur et qui n’ont pas été vus sur le secteur de l’étang depuis longtemps.
- Anonyme 2021 – Cet oiseaux est désormais cent fois moins nombreuse sur nos jardins en France (janvier 2021) que le Moineau domestique (6,9 individus par jardin), soit 0,05 individus en moyenne par jardin.
- Chevalier & al. 2022 – Les populations relictuelles sont désormais réparties de manière hétérogène en Poitou-Charentes. Elle habite désormais l’ouest de la Charente-Maritime; le Bressuirais (Deux-Sèvres, et localement dan le département de la Vienne. L’espèce était considérée comme de nidification certaine sur une grande partie de la Charente dans les années 1980. L’espèce est jugée commune, quoiqu’à l’écart des habitations. Le déclin entamé dès la fin des années 1990, se confirme lors de la décennie suivante. Il n’y a désormais pas plus de 30 couples sur le département. La Charente-Maritime présente toujours de belles localités, mais un déclin est constaté de manière stationnelle, des colonies passant la vingtaine de couple existent toujours (Rochefort, Tonnay-Charente, Saint-Savinien, Nieulle-sur-Seudre). La population du département était estimée à 279-500 couples en 2019. Dans les Deux-Sèvres on envisage que des biais de prospections expliquent quelques vides déjà marqués dans le département lisibles dès la fin des années 1980. Les résultats à suivre montrent un déclin continu de l’espèce, avec des valeurs de 78% pour les villages du Marais Poitevin au cours seulement des années 2000. Au cours des dernières années, les résultats continuent des s’effondrer, passant de 118-146 couples (11 communes) en 2018 à 57-86 couples (8 communes) en 2021. L’extinction de l’espèce dans le département paraît inéluctable. L’espèce était présente sur une large moitié nord de la Vienne jusqu’au début des années 2000. La population nicheuse actuelle, estimée à 70-100 couples paraît concentrée par moitié sur deux communes seulement (Dangé-Saint-Romain et Port-de-Piles) et elle a disparu de près de 60% de ses localités historiques. En conclusion, la région présentait entre 461 et 746 couples en 2019 dont plus de la moitié se trouve en Charente-Maritime.
- Histoires Naturelles [2022] – Si la répartition historique de l’espèce paraîtra étendue dans le département de l’Isère , l’espèce y étant régulière et assez commune autrefois, elle n’est plus nicheuse (VU) qu’en quelques endroits et en faible nombre. On le trouve dans les campagnes parsemées de haies, bosquets ou près de fermes, hangars ou halls de sport par exemple. L’espèce est relativement grégaire en nidification et peut former des colonies lâches. Les populations sont en déclin de plus de 20% mais stables dans le Grésivaudan (C.Deliry, com.).
Références
- Anderson T.R. 1978 – Population studies of European sparrows in North America. – University of Kansas Museum of Natural History, Occasional Papers, 70 : 1-58.
- Anonyme 2021 – Bilan du comptage national des oiseaux des jardins des 30 et 31 janvier 2021. – Oiseaux des jardins, LPO – PDF
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